Nos Perceptions

« Tout ce qui existe, n’existe qu’en tant que perçu par un percevant »

 

Être, c’est être perçu / Être, c’est percevoir

 

Être, c’est être perçu

 

Cette affirmation souligne l’importance de la perception des autres dans notre existence et notre identité. Il est donc suggéré que notre réalité et notre essence sont en partie déterminées par la manière dont les autres nous perçoivent.

 

Qui n’a jamais été influencé par un compliment ou une critique d’autrui ?

 

Nous sommes invités à réfléchir sur le lien qui existe entre notre être intérieur et notre image extérieure car nous ne pouvons pas être totalement séparés de la façon dont les autres nous voient. Nos actions, nos paroles et notre comportement contribuent à la façon dont nous sommes perçus par les autres, et ces perceptions influencent souvent la manière dont nous nous percevons nous-mêmes.

 

On peut alors souligner le poids des relations sociales et de l’interaction avec les autres dans la construction de notre identité. Nos interactions avec les autres peuvent façonner notre estime de soi, nos valeurs et nos croyances, ce qui contribue à notre développement personnel.

 

Cependant, il est primordial de noter que notre être intérieur ne se résume pas uniquement à la perception des autres.

 

Nous avons des expériences et des émotions qui nous sont propres, et notre être intérieur est sans aucun doute et bien souvent plus riche et complexe que ce qui est perçu par les autres. D’où l’importance de la communication au-delà des informations non verbales semées et/ou récoltées au gré des rencontres de personnes et de situations diverses et variées.

 

En fin de compte, bien que notre existence revêt une dimension sociale indéniable, celle-ci ne doit pas être vécue et interprétée uniquement via ce prisme qu’est la perception des autres.

 

Être, c’est percevoir

 

Tout comme le fait d’être perçu pour « Être », cette perspective miroir de percevoir pour « Être » met l’accent sur le rôle central de la perception dans notre expérience et notre compréhension de l’existence : Nous sommes fondamentalement liés à notre capacité de percevoir le monde qui nous entoure.

 

Nous possédons une conscience de nous-mêmes et du monde extérieur qui est construite à travers nos perceptions sensorielles, nos pensées, nos émotions et nos expériences. En d’autres termes, notre réalité et notre compréhension de nous-mêmes dépendent de notre capacité à percevoir et à interpréter les stimuli et les informations qui nous parviennent.

 

Néanmoins notre perception reste subjective et individuelle.

 

Chaque personne perçoit le monde à sa manière, en fonction de ses propres filtres perceptuels, de ses expériences passées et de son état émotionnel. Ainsi, notre être et notre identité sont façonnés par notre manière unique de percevoir le monde.

 

Cela met en évidence l’importance de la conscience de soi et de la réflexion sur nos propres perceptions. En étant conscients de la façon dont nous percevons le monde, nous pouvons ainsi mieux comprendre comment notre moi profond est influencé et ainsi un nouveau levier d’action se met à jour pour pouvoir ajuster notre cheminement de vie ainsi que nos interactions avec autrui.

 

En résumé, l’adage « être c’est percevoir » met en avant l’idée que notre existence et notre compréhension de nous-mêmes sont profondément liées à notre capacité à percevoir et à interpréter le monde qui nous entoure.

 

Cela souligne également l’aspect subjectif de la perception et l’importance de la conscience de soi dans notre développement personnel.

 

 

Nos perceptions : un atout ou un leurre ?

 

Tout dépend de la façon de chacun va appréhender ses propres perceptions.

 

Les perceptions font référence à la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure, c’est-à-dire la manière dont nous interprétons les stimuli sensoriels tels que la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat.

 

Nos perceptions sont donc influencées par nos organes sensoriels, qui captent les informations de l’environnement et les transmettent au cerveau.

Le cerveau traite ensuite ces informations et construit une perception subjective de la réalité.

 

Cependant, et comme nous l’avons vu précédemment, nos perceptions ne sont pas simplement le reflet exact de la réalité objective.

 

Elles sont également influencées par nos expériences passées, nos croyances, nos attentes et nos émotions. Par exemple, deux personnes qui observent le même événement peuvent avoir des perceptions différentes en fonction de leur passé et bagage personnel.

 

En résumé, nos perceptions sont le produit de l’interaction complexe entre nos organes sensoriels, notre cerveau, nos expériences et nos processus cognitifs. Elles sont subjectives et peuvent varier d’une personne à l’autre en fonction de divers facteurs.

 

On peut donc considérer que nos perceptions représentent autant un atout qu’un leurre pour nous même selon les circonstances et contextes spécifiques d’interprétation.  Elles peuvent nous fournir des informations précieuses sur le monde, mais elles comportent également des limites et des distorsions potentielles.

 

Voilà pourquoi il est indispensable de prendre conscience de ces limites pour adopter une approche plus critique, nuancée et équilibrée dans notre interprétation de la réalité.

 

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